Sobolieva Bandecchi - Grado 2024

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Grado 2024 - მე -2 ტურში

Finished - 02:15

Sobolieva, Anastasiia [4]

Bandecchi, Susan

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Anastasiia Sobolieva

Susan Bandecchi

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À Wimbledon, Djokovic ne se cache plus : “Je veux vraiment viser le titre” Novak Djokovic est en train de réussir son pari. Opéré du genou il y a trois semaines et alors que tous les spécialistes ne l’imaginaient pas capable de revenir à temps, le ‘Djoker’ semble bien parti pour concourir. Alors qu’il est censé faire ses débuts mardi (face à Kopriva), le Serbe ne cache plus ses ambitions : “Je ne veux pas manquer un Grand Chelem tant que je peux encore jouer à ce niveau. Je dirais simplement qu'il s'agit d'une incroyable envie de jouer, de concourir. D'autant plus qu'il s'agit de Wimbledon, le tournoi qui m'a toujours fait rêver lorsque j'étais enfant. L'idée de manquer Wimbledon n'était pas acceptable. Je pense aussi que je voulais voir à quelle vitesse je pouvais vraiment récupérer de cette blessure que j'ai eue pour la première fois, et si je pouvais vraiment être en état de rivaliser au meilleur des cinq sets, avec les meilleurs. Comme je l'ai dit il y a quelques jours, je ne suis pas venu ici pour jouer quelques tours. Je veux vraiment viser le titre. Pour résumer, il s'agit moins d'une explication rationnelle et logique, que d'un sentiment intérieur et d'un grand désir de jouer Wimbledon.”

Sacré à Majorque, Tabilo savoure : “C’est un sentiment irréel” Alejandro Tabilo réalise une année 2024 particulièrement impressionnante. 125e mondial en fin de saison 2023, le Chillien brille depuis janvier. Titré à Aucckland en janvier (en sortant des qualifications), il a réalisé une saison sur terre battue assez impressionnante, s’imposant à Aix-en-Provence, atteignant la finale à Santiago et surtout rejoignant les demi-finales du tournoi de Rome (en battant Djokovic et Khachanov coup sur coup). Cela dit, on aurait pu penser que le gazon allait ralentir la progression de Tabilo, surtout après un Roland-Garros décevant où il a chuté dès le premier tour face à Bergs (3-6, 7-6, 6-2, 6-2). Or, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé. Logiquement battu par Paul au Queen’s (6-3, 6-4), il vient de réaliser un tournoi de Majorque prodigieux. Proposant un niveau de jeu très solide, il est parvenu à décrocher son second titre ATP de la saison, battant Monfils en demi-finale (2-6, 6-2, 7-6) puis Ofner dimanche en finale (6-3, 6-4). Bluffant, il sera 19e mondial lundi. Aux anges, c’est tout sourire qu’il a reconnu vivre un rêve éveillé : “Je n’arrive pas à y croire. C’est un sentiment irréel. J’espère pouvoir continuer à progresser. C’est une année incroyable. Tout le soutien de tous les Chiliens à la maison, de mon équipe, de ma petite amie. C’est une année folle. C’est très agréable de jouer à ce niveau. J’espère pouvoir continuer sur cette lancée, aller encore plus haut et continuer à montrer ce dont je suis capable.”

Gaston va jouer le grand tableau de Wimbledon : “C'est un peu le rêve de tout joueur de tennis” Hugo Gaston continue de se rassurer. 104e mondial fin mai, il pointe désormais à la 70e place mondiale après avoir notamment remporté le tournoi de Lyon (Challenger 100). Habitué à ne pas se sentir très à l’aise sur gazon, le Toulousain a pourtant réussi son pari : sortir des qualifications de Wimbledon. Après trois matchs bien construits où il n’a pas toujours brillé, mais a su assurer l’essentiel, le Français a pu lever les bras. Il va jouer le tableau final à Londres. Satisfait de sa performance, Gaston n’a pas caché sa joie en conférence de presse : “C'est un peu le rêve de tout joueur de tennis de jouer à Wim. J'ai eu la chance de le faire une fois. Ce sont des moments de dingue. On va profiter un maximum et essayer d'aller le plus loin possible. Je sais que je peux très bien jouer sur cette surface, je n'en doutais pas vraiment. Je veux toujours faire mieux. Sur terre, j'ai perdu beaucoup de matchs accrochés. Des défaites qui m'ont fait mal, mais ça m'a servi pour la suite. Je suis plutôt satisfait, mais j'attends beaucoup plus de moi. Je commence à être un peu plus régulier dans ma façon de jouer et dans mes résultats, c'est cool.”

Halys, le qualifié français qu’on n’attendait pas : "Ça fait du bien” Quentin Halys se rassure enfin. Plongé dans une série de résultats décevants, le joueur de 27 ans ne cessait de dégringoler au classement, se retrouvant même 223e cette semaine. Pourtant, loin de se laisser abattre, c’est le couteau entre les dents qu’il a débarqué à Wimbledon pour y jouer les qualifications. Pari réussi puisqu’il s’est qualifié pour le tableau final, le tout en ne concédant qu’un seul set sur sa route. Dans des propos relayés par L’Équipe, Halys n’a pas caché sa joie, cette qualification lui fait beaucoup de bien : “Ce n'est jamais anodin de gagner trois matches de suite. Ça fait du bien. Au-delà de Wim, pour la saison qui arrive. Pour me prouver que ce que je fais à l'entraînement fonctionne aussi en match. Je joue bien, je me sens bien. J'ai une attitude très positive. Ça me conforte dans l'idée qu'en restant bien dans ce que je fais, en gardant ce fil conducteur, je peux revenir à un bon classement rapidement.”

À Wimbledon, Zverev affiche de grosses ambitions : “J'ai vraiment l'impression d'être ici pour peut-être gagner le titre“ Alexander Zverev n’arrive pas dans le même costume que celui qu’il portait à Roland-Garros. En effet, très à l’aise sur terre battue comme sur surface rapide, l’Allemand a en revanche plus de mal, généralement, sur gazon. Son tournoi de préparation l’a d’ailleurs assez bien montré. Sans pour autant mal jouer, il n’a pas brillé, accédant difficilement aux demi-finales à Halle (battu par Hurkacz). Pourtant, le numéro 4 mondial semble nourrir de grosses ambitions à quelques heures du début de cette nouvelle édition de Wimbledon. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué dans des propos relayés par nos confrères de L'Equipe : “C'est la première fois que j'ai vraiment l'impression d'être ici pour peut-être gagner le titre. Ce n'était pas le cas les années précédentes. Je ne m'en sentais pas capable. Je n'y croyais pas. Je pense aussi que ce Wimbledon est le plus ouvert que nous ayons eu depuis 20 ans en termes de favoris, en termes de vainqueurs potentiels. Il y a plusieurs gars qui ont une chance très décente d'aller loin et une chance très décente de gagner le tournoi. Je ne pense pas que cela ait été le cas depuis 20 ans, avant que Roger (Federer) ne commence à tout rafler. Après Roger, il y a eu Rafa (Nadal), Novak (Djokovic), Andy (Murray)... Maintenant, c’est différent. Est-ce que c'est un tournoi où j'ai besoin d'un peu plus de chance ? Oui, sans aucun doute. Plus que dans d'autres tournois du Grand Chelem. Si tous ces éléments vont dans mon sens pour une fois, alors oui, je peux gagner.”